mercredi 18 janvier 2017

jeudi 12 janvier 2017

COMMENT BIEN S'HYDRATER ?


COMMENT BIEN S'HYDRATER ?




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Notre organisme n’est pas un circuit fermé. Les pertes d’eau subies quotidiennement (eau, urine) doivent être contrebalancées par des apports suffisants et réguliers. Le corps humain a besoin en moyenne chaque jour de 35g d’eau / kilo de poids corporel, ce qui correspond à un volume d’eau variant entre 2,5 et 3 litres par jour.


POURQUOI BOIRE PENDANT L'EFFORT ?


L’eau représente entre 60 et 70% de notre poids corporel. Ce milieu aqueux permet aux molécules de prendre une forme en trois dimensions et aux réactions biologiques d’avoir lieu. Les fluides corporels jouent également un rôle de transport des éléments nutritifs essentiels à la production d’énergie (sang) et des déchets (urine, sueur).
L’alimentation contribue à répondre aux besoins hydriques de l'organisme et représente entre un tiers et la moitié des apports journaliers. Mais la principale source d’apports reste les boissons (eau, thé, café). Lors d'une activité physique, les besoins en eau sont supérieurs aux besoins quotidiens au repos. Et chez le sportif, la problématique de l’hydratation ne se réduit pas seulement à la phase d’exercice physique ; l’hydratation avant l’exercice et après la phase d’efforts est tout aussi importante à maîtriser. Les besoins s’élèvent en moyenne à 40g d’eau/ kilo de poids corporel, ce qui correspondant à un volume d’eau variant entre 3,1 et 3,5 litres d’eau par jour. Toutefois, il ne s'agit que de moyennes et les besoins réels en eau dépendent de la personne, du sport pratiqué et du degré d’intensité de l’effort.


Pendant l'effort le sportif perd de l'eau pour 3 raisons :


En se contractant les muscles produisent de la chaleur (comme un moteur), ce qui amène une perte d'eau.
Pendant l'activité sportive (surtout intense et prolongée) on transpire et avec la sueur on perd bien sûr de l'eau mais aussi du sel (goûtez votre sueur !) et la perte de sel pendant l'effort peut être responsable d'un mécanisme complexe qui amplifie la perte d'eau.
Et enfin si l'air ambiant est chaud et que le soleil tape, la température du corps s'élève.
La déshydratation est l'un des principaux facteurs responsables de la contre-performance, pouvant même altérer la santé du sportif : blessures musculaires, crampes, tendinites… Le cœur bat plus vite, la fréquence respiratoire s'accélère, la température corporelle s'élève, le coup de chaleur approche, des vertiges peuvent apparaître.

Mal hydraté le cerveau perçoit moins bien les sensations, opère de mauvais choix tactiques, la lucidité est altérée, le geste technique s'altère, la foulée se désorganise, lors des prolongations le tir au but part dans les tribunes, etc...

Il faut savoir que perdre pendant l'effort 1% de son poids en eau entraîne une perte de 10% de ses capacité physiques, une perte de 2% de son poids en eau entraîne une perte de 20% de ses capacité physiques et ainsi de suite… Ainsi un sportif de 70 kg qui perd 2 kg perd 30% de sa force.

Il faut être également très attentif aux personnes âgées et aux enfants sportifs qui sont très sensibles à la perte d'eau.

COMMENT BIEN S'HYDRATER ?


1 -.Avant l’effort déjà, le sportif doit faire attention à ce qu’il boit. La bonne hydratation au cours des jours précédents l’activité sportive permet de maintenir l’équilibre hydrique du corps et contribue ainsi à prendre des forces. Un sportif qui souhaite connaître ses propres besoins en eau pendant la pratique sportive peut effectuer un test très simple sur lui-même : se peser avant et après une épreuve ou un entraînement (en prenant en compte le poids de l'eau bue pendant l'effort). Cela permet de connaître ses besoins hydriques (Vidal, le guide sport et santé, 2005). A noter tout de même que la température environnante peut impacter sur les résultats du calcul. En hiver et en été, la quantité d’eau bu pendant la séance n’est pas la même. Il ne faut pas non plus tout boire d’un coup mais fractionner les prises d’eau, sinon le sportif risque de souffrir de ballonnements. Le bon réflexe est de boire entre 100 et 200 ml d’eau toutes les 15 à 20 minutes.

2 - Ne pas attendre d'avoir soif pour commencer à boire car avoir soif est une information transmise par le cerveau comme quoi on manque déjà d'eau. Il faut donc boire dès le début de l'effort.

3 - Si l'effort dure moins d'une heure de l'eau plate suffit (selon l'intensité).

4 - En revanche si l'effort dure plus d'une heure dans le cadre d'une activité soutenue (vélo, course à pied, tennis, sport collectif, etc.) les pertes hydriques sont importantes et les besoins en eau du sportif augmentent. L’activité sportive fait travailler les muscles. Or, qui dit travail, dit besoin d’énergie et perte sous forme de chaleur. La transpiration est un mécanisme naturel qui permet la régulation thermique du corps. En moyenne, les pertes d’eau peuvent varier entre 0,5 et 2,5 litres par heure.
il est recommandé de se diriger vers des boissons spécialisées pour la nutrition sportive (1). Ces boissons de l’effort sont conçues pour apporter au corps ce qu’il perd au cours de l’effort : de l’eau, de l’énergie sous forme de glucides simples et des minéraux indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Après l’effort, le sportif entre en phase de récupération. Il doit continuer à bien s’hydrater pour compenser les pertes en eau et minéraux. Une boisson reminéralisante et énergétique peut convenir à apporter ces éléments au sportif. La bonne gestion de l'équilibre hydrique l’une des clés d’optimisation de la performance sportive. Ce réflexe vient compléter la maîtrise d’une bonne alimentation pendant les trois phases importantes de la nutrition sportive : avant, pendant et après l’effort.

Soif, Bouteille D'Eau, Hydrate, L'Eau, Bouteille, Boire

5 - S'il fait chaud et que le sportif transpire la boisson doit contenir également des minéraux (la sueur contient des minéraux, surtout du sel).

6 - Il faut se représenter qu'à la sortie de l'estomac, il y a un « ordinateur » qui gère à quelle vitesse ce qui est bu va quitter l'estomac pour arriver aux muscles qui travaillent. Cet « ordinateur » traite plusieurs informations telles que le volume ingéré, le pH de la boisson, sa concentration en sucre, la température de la boisson, la présence éventuelle de fibres ou de graisses ou de bulles (boisson gazeuse).

7 - Voici donc plusieurs impératifs à respecter pour optimiser l'hydratation :
* boire souvent et peu à la fois (3 gorgées maximum, par exemple toutes les 15 minutes),
* ne pas boire glacé pendant ni après l'effort (de plus ça peut déclencher des troubles digestifs),
* ne pas manger trop de fibres (fruits secs),
* éviter les graisses,
* éviter la consommation d'une boisson gazeuse qui n'est nutritionnellement pas justifiée pendant l'effort (par contre après l'effort je conseille de boire une boisson de récupération et 250ml d'une boisson salée et bicarbonatée surtout si le sportif a beaucoup transpiré),
* le pH de la boisson doit être neutre (autour de 7), surtout pas acide,
* enfin la présence de minéraux (surtout le sel, en quantité adaptée, dissous dans la boisson et surtout pas sous forme de comprimés) accélère la vidange de l'estomac.

8 - Bien boire après l'effort pour optimiser la qualité de la récupération.

9 - Un repère à connaître : les dernières urines de la journée doivent être claires, « comme de l'eau » ; sinon il faut boire encore.

10 - Le soir, placer une bouteille d'eau à portée de main pour boire quelques gorgées en cas de réveil nocturne.Petits rappels sur nos besoins hydriques

Notre organisme n’est pas un circuit fermé. Les pertes d’eau subies quotidiennement (eau, urine) doivent être contrebalancées par des apports suffisants et réguliers. Le corps humain a besoin en moyenne chaque jour de 35g d’eau / kilo de poids corporel, ce qui correspond à un volume d’eau variant entre 2,5 et 3 litres par jour.

Pourquoi ce besoin vital d'eau chaque jour ?
L’eau représente entre 60 et 70% de notre poids corporel. Ce milieu aqueux permet aux molécules de prendre une forme en trois dimensions et aux réactions biologiques d’avoir lieu. Les fluides corporels jouent également un rôle de transport des éléments nutritifs essentiels à la production d’énergie (sang) et des déchets (urine, sueur).




De bonnes raisons de s'hydrater...


Une déshydratation mineure – soit environ 2% de perte d’eau – s’accompagne d’une baisse de 20% des performances sportives. Lorsque la perte d’eau s’élève à 4%, la baisse de performance peut varier entre 40 et 60% en fonction de la température environnante. Et plus il fait chaud, plus la performance s’amoindrit. Les coureurs d’athlétisme ont longtemps évité de boire de l’eau avant l’effort, pensant qu’une légère déshydratation était plutôt bénéfique. Pourtant, entre 1940 et 1970, le monde scientifique mettait déjà en évidence l’importance d’une bonne hydratation pour les sportifs par de nombreuses études menées chez l’homme. En outre, une déshydratation peut même avoir des conséquences sur la santé du sportif (altération des capacités intellectuelles, vertiges, troubles musculaires et tendineux (claquages, élongations, contractures),troubles digestifs, troubles cardiaques, coup de chaleur pendant l’exercice...).

1. American College of Sports Medicine position stand. Exercise and fluid replacement.

mercredi 4 janvier 2017

NUTRITION ET ACTIVITE PHYSIQUE

Je vous souhaite une bonne année 2017

Pour commencer cette nouvelle année et aprés avoir bien profité de ces fêtes ,voici un article sur la nutrition et le sport .

Nutrition et activité physique






Règle 1 : miser d'abord sur les glucides
Règle 2 : consommer suffisamment de protéines maigres
Règle 3 : limiter les gras
Règle 4 : s'hydrater suffisamment
Règle 5 : Choisir des aliments familiers et bien tolérés
Quoi boire et manger après un exercice intense
De bons trucs
Menu pour une femme qui pratique une activité physique intense
Références

L’information nutritionnelle de cette fiche s’adresse aux personnes qui pratiquent des activités physiques intenses. Pour les gens qui font de l’activité physique de façon modérée (moins de 1 h chaque fois), une alimentation équilibrée et une bonne hydratation sont suffisantes.
Par ailleurs, puisque les quantités exactes de glucides, de protéines et d’eau dépendent du type d’activité physique, de l’âge, du sexe, du poids et de la taille des personnes, pour avoir des recommandations personnalisées, il est préférable de rencontrer une nutritionniste spécialisée en nutrition sportive.



Pour les sportifs, les conséquences d’une mauvaise alimentation sont multiples : manque d’énergie et d’endurance, mauvaise récupération, étourdissements, risque accru de blessures, manque de coordination, fonte musculaire, anémie, vieillissement précoce, etc. On peut profiter davantage de ses loisirs et prévenir ces problèmes en adaptant son alimentation à ses besoins en énergie. La grande dépense énergétique associée à des activités exigeantes demande de bien équilibrer l’apport en glucides, en protéines et en lipides.

Voici 5 règles que les sportifs qui pratiquent une activité physique intense devraient suivre concernant leur alimentation.

Règle 1 : miser d'abord sur les glucides

En alimentation sportive, les glucides sont la base de l’alimentation. Il en faut beaucoup parce que leur mise en réserve est limitée. Ils permettent d’éviter l’hypoglycémie. Ils peuvent aussi remplacer les lipides en tout temps comme source d’énergie. Après avoir été ingérés, ils se concentrent dans le foie et les muscles sous forme de glycogène. Lorsque les réserves de glycogène musculaire et hépatique sont remplies au maximum, les sportifs obtiennent de meilleurs résultats, car c’est la source la plus rapidement disponible d’énergie lors de l’exercice. C’est la raison pour laquelle les glucides doivent faire partie du menu avant, pendant et après l’exercice et doivent représenter de 55 % à 60 % des calories totales ingérées.

Les glucides sont soit complexes, soit rapides. Les premiers, appelés aussi « sucres lents », constituent la principale source d'énergie de l'organisme. On les associe aussi aux aliments à index glycémique faible. Sans ces glucides complexes, on n'irait pas loin... Comme ils s'absorbent lentement dans l'organisme, ils procurent de l'énergie sur une plus longue période, contrairement aux sucres rapides (friandises, gâteau, chocolat, miel, sirop d’érable, jus de fruits, etc.) qui fournissent de l’énergie sur le champ, mais de très courte durée.

Aliments riches en glucides

Les meilleures sources de glucides complexes
Pâtes alimentaires (de blé entier, de kamut ou multigrains)
Riz brun ou riz sauvage
Pain et bagel (de blé entier, multigrains, de kamut ou à l’épeautre), pitas de
grains entiers, craquelins de grains entiers
Muffins santé
Céréales à grains entiers (gruau d’avoine, millet, orge, quinoa, sarrasin)
Couscous entier
Haricots secs et lentilles
Aliments riches en glucides complexes (contiennent 15 g de glucides)             
1 tranche de pain, 1 petit pain, ½ pita, ½ bagel, 1 petite tortilla
80 ml (1/3 tasse) de pâtes cuites ou de riz cuit
125 ml de céréales à grains entiers
½ tasse de céréales cuites (gruau)
½ tasse de légumineuses cuites
½ muffin maison, 1 gaufre
½ barre de céréales
1 portion de craquelins
1 fruit frais
375 ml de carottes crues
125 ml (1/2 tasse) de fruits en conserve
½ tasse de jus

Règle 2 : consommer suffisamment de protéines maigres

Les protéines doivent aussi faire partie de l’assiette du sportif, mais en quantité moindre que les glucides. Elles favorisent aussi la stabilité de l'énergie. Fait non négligeable, elles contribuent également à l'entretien des tissus, dont les fibres musculaires. De nombreux aliments protéinés contiennent aussi des gras (les lipides) qu'on veut éviter (voir la règle suivante). Il faut donc rechercher des sources de protéines faibles en gras.

Les meilleures sources de protéines maigres
Volaille sans la peau
Poisson, fruits de mer
Viandes maigres (boeuf extramaigre, filet de porc, cheval, bison, cerf, émeu, orignal)
Oeufs, fromage allégé (pas plus de 15 % à 20 % M.G.), yogourt allégé, lait faible en gras, protéines de petit-lait
Légumineuses, tofu et boisson de soya


Les besoins en protéines selon le type de sports

Types de sport
Besoins en protéines
Sédentaire
0,8 g/kg de poids corporel
Sports esthétiques
(gymnastique, danse, arts du cirque)
1,2 à 1,7 g/kg de poids corporel
Sports d’endurance
(vélo, course, natation, randonnée)
1,2 à 1,6 g/kg de poids corporel
Sports de puissance
(haltérophilie, boxe, sprints)
1,6 à 1,8 g/kg de poids corporel
Maintien de la masse musculaire
1,2 à 1,6 g/kg de poids corporel
Développement de la masse musculaire
1,6 à 1,8 g/kg de poids corporel


Aliments riches en protéines (contiennent environ 8 g de protéines)        
250 ml de lait
180 ml de yogourt
60 ml de fromage cottage
30 g de fromage
30 ml de beurre d’arachide
30 g de viandes, volailles, poisson, fruit de mer
1 oeuf
½ tasse de légumineuses

Règle 3 : limiter les gras

Que ce soient de bons ou de mauvais gras, il vaut mieux en limiter la consommation avant et pendant l'activité physique. Les lipides exigent en effet un long temps de digestion - une digestion laborieuse en même temps qu'un effort intense est la meilleure recette pour subir des inconforts gastriques. Pour la même raison, il est préférable de ne pas consommer d’aliments très épicés ou qui causent les flatulences. Toutefois, dans les heures qui suivent l’effort, il est tout à fait indiqué de prendre de bons gras comme l’huile d’olive ou de canola, des noix et des graines.

Exemples de repas avant exercice

Délai avant l’activité
Portions de glucides et de protéines
Exemple de menu
3 h à 4 h avant
Un repas normal sans friture ni sauce grasse
1 oeuf, 30 g de fromage, 2 rôties, 2 c. à thé de margarine, 2 fruits frais, 1 muffin au son
= 2 protéines et 6 glucides
2 h à 3 h avant
1 aliment riche en protéines + 3 à 6 aliments riches en glucides
1 tasse de gruau, 2 fruits, 1 tasse de lait
= 1 protéine et 4 glucides
2 h avant
½ aliment riche en protéine + 2 à 4 aliments riches en glucides
100 ml de yogourt, 1 barre de céréales, 1 fruit
= ½ protéine et 3 glucides
1 h avant
2 à 3 aliments riches en glucides
1 muffin maison, 1 fruit
= 3 glucides
30 minutes avant
1 à 2 aliments riches en glucides
1 fruit ou 1 barre de céréales


Règle 4 : s'hydrater suffisamment

Les rôles de l’eau

L’eau est un transporteur de nutriments. Elle achemine les glucides, les protéines, les lipides, les vitamines et les minéraux aux sites d’utilisation. Il faut boire souvent, car on ne peut pas faire de réserves.

Elle sert aussi de lubrifiant, assurant notamment un glissement en douceur entre les différents tissus (ex. liquide synovial dans le genou).

Elle joue un rôle de radiateur en dissipant la chaleur produite par l’évaporation de la sueur.

L’eau permet d’éviter les pertes de performances causées par la déshydratation. Elle maintient la température corporelle, fournit des électrolytes et des glucides lorsqu’on lui en ajoute, par exemple lorsqu’on prend une boisson de réhydratation.

Puisque l’exercice altère le mécanisme de la soif, il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire. Le réflexe de la soif est souvent déclenché quand nous sommes déjà déshydratés à 1 % ou 2 % et, déjà à ce stade, nos performances peuvent diminuer de 10 %.

Quelle quantité d’eau boire?

Pour connaître la quantité d’eau à prendre avant et pendant l’effort, il faut d’abord évaluer les pertes encourues lors de l’activité que l’on s’apprête à faire. Voici comment procéder :

1. Se peser avant et après l’effort (exemple : avant 69 kg, après 67 kg).

2. Noter la quantité d’eau bue pendant l’effort (exemple 1 litre).

3. Le poids perdu pendant l’effort correspond à la quantité d’eau perdue
      (69 kg – 67 kg = 2 kg = à une perte de 2 litres d’eau).

4. La quantité d’eau à boire correspond à :
      la quantité d’eau bue + la quantité équivalant à la perte
      (1 litre + 2 litres = 3 litres).

5. Diviser la quantité d’eau nécessaire par 15 minutes d’entraînement
      ex. : durée 3 h (12 x 15 minutes) donc 3 l / 12 = 250 ml
      (presque 1 tasse toutes les 15 minutes).


Le corps a une capacité limitée à absorber de l’eau soit de 1 litre à l’heure. Si la quantité nécessaire calculée dépasse 1 litre à l’heure, il faut alors forcer l’hydratation avant l’effort en commençant 2 h ou 3 h avant.

Une nouvelle étude3 conclut que la déshydratation ne nuirait pas à la performance des athlètes participant à des épreuves d’endurance. Le chercheur de cette analyse de plusieurs études soutient que les athlètes n’auraient donc pas à mesurer la quantité de liquide à boire, mais qu’ils devraient plutôt se fier à leur perception de la soif pour s'hydrater. Il apparaît cependant prématuré de changer les recommandations admises jusqu'à maintenant concernant l'hydratation.

Quoi boire avant, pendant et après l’exercice?

Avant l’exercice

Préférer l'eau et éviter un excès de caféine en limitant sa consommation de thé, de café, de boissons gazeuses ou de boissons énergétiques contenant de la caféine. Celle-ci peut avoir un effet déshydratant si on en boit plus de 550 mg par jour, ce qui équivaut à environ 4 tasses de café par jour.

Pendant l’effort

Activité de 1 h ou moins : boire de l’eau nature.
Activité ou entraînement durant 1 h à 3 h : boire une boisson contenant du sucre (pas plus de 8 g de glucides par 100 ml).
Activité ou entraînement de plus de 3 h : boire une boisson contenant du sucre et un peu de sel (pour le sodium). À noter que le sodium et le potassium dans la boisson de réhydratation ne sont pas indispensables si l’activité physique dure moins de 3 h à 4 h, à moins que la sudation engendrée par l’activité physique ne soit excessive.
Recettes pratiques pour bien s’hydrater
On peut se préparer des boissons de réhydratation maison.
À privilégier à l’occasion d’activités physiques de 1 h à 3 h.
300 ml de jus d’orange ou de pomme
200 ml d’eau
Pour les activités physiques de plus de 3 h, on ajoute un peu de sel.
300 ml de jus d’orange ou de pomme
200 ml d’eau
1/8 c. à thé (0,5 ml) de sel
Si l’on préfère une boisson pour sportifs déjà préparée, en choisir une qui contient de 4 % à 8 % de glucides, car une boisson trop sucrée ne réhydrate pas suffisamment. Si la boisson est trop sucrée, la diluer avec de l’eau.
Pour combler leurs besoins en glucides, certains sportifs prendront des gels de glucides ou des barres, pendant l’effort de longue durée (ex. : raid de vélo de montagne). Il est important de les avoir essayés avant parce que l’exercice intense peut diminuer le goût pour les aliments solides et très sucrés. Il faut aussi s’assurer de boire beaucoup en consommant ces aliments concentrés.

Attention à la surhydratation. Trop boire peut être autant préjudiciable pour la santé que ne bas boire assez. En effet, une surhydratation, soit plus de 9,5 litres d’eau par jour, peut provoquer l’hyponatrémie (un taux de sodium sanguin trop bas) qui peut mener à un oedème cérébral, voire au coma et à la mort. La surhydratation touche surtout les marathoniens, les triathloniens et ceux qui font des épreuves de vélo et de natation de longue durée. Pour éviter la surhydratation, on peut consulter les recommandations du Comité consultatif sur la nutrition sportive2.

Après l’effort

Boire, boire et encore boire. En buvant suffisamment, on regagne une partie de l’eau qu’on a perdue sous forme de sueur durant l’entraînement. On échappe ainsi à la déshydratation et aux ennuis qui l’accompagnent.

Prendre une boisson de récupération. Les boissons de récupération sont utiles aux grands sportifs pour refaire les réserves musculaires de glycogène et réparer les tissus. Un entraînement de longue durée et de haute intensité épuise les réserves de glycogènes. Il importe de les refaire rapidement, dans les 30 minutes après l’arrêt de l’activité. Les muscles auront alors ce qu'il leur faut pour refaire leurs réserves énergétiques.

La boisson de récupération doit fournir de 1 g à 1,5 g de glucides par kg de poids et au moins 7 g de protéines. Par exemple, une personne de 70 kg devrait prendre une collation de récupération comprenant de 70 g à 105 g de glucides et au moins 7 g de protéines. Deux tasses de lait au chocolat 1 % et 1 petite banane rencontre ces critères.


Pour les gens dont l’exercice physique est modéré, une boisson de récupération n'est pas nécessaire. Elle annulerait la perte de calories occasionnée par l'exercice. Un bon repas complet en temps opportun est mieux indiqué.



Recette pratique de boisson de récupération

On peut concocter cette boisson de récupération après des activités physiques de longue haleine (de plus de 3 h généralement) ou si on prévoit refaire une activité intense à l’intérieur des 24 h qui suivent la séance d’exercice intense que l’on vient de faire.
500 ml (2 tasses) de lait 1 % ou écrémé
75 ml (1/4 tasse) de concentré de jus d’orange
Cette recette a été conçue dans le cadre d’un projet de maîtrise à l’Université de Montréal1
Règle 5 : Choisir des aliments familiers et bien tolérés

Avant l’exercice, ce n’est pas le temps d’essayer de nouveaux aliments ou de choisir des aliments qui ont l’habitude de causer des inconforts, par exemple des légumineuses ou des crucifères. Aussi, les aliments épicés ou caféinés peuvent stimuler le péristaltisme et nous donner envie d’aller à la selle pendant l’entraînement. Réservez les nouveaux aliments et ceux qui sont plus difficiles à digérer ou irritants pour après l’exercice.

Quoi boire et manger après un exercice intense

Recommandations alimentaires APRÈS exercice selon le type d’effort et le délai avant le prochain entraînement

Durée de l’entraînement
Délai avant prochain entraînement
Recommandations alimentaires
Exemples pour une personne de 70 kg
1 h intense
Moins de 24 h
Eau+
Prendre une collation postexercice comprenant 1 g à 1,5 g de glucides par kg de poids et 7 g et plus de protéines
Eau+
2 tasses de lait au chocolat 1 % et 1 petite banane
1 h intense
Plus de 24 h
Eau
Alimentation saine et variée
Eau+
375 ml (1 ½ tasse) de pâtes de blé entier (mesure de pâtes cuites)
250 ml (1 tasse) de sauce tomate aux lentilles
125 ml (1/2 tasse) de brocoli cuit
375 ml (1 ½ tasse) de feuilles de laitue et autres légumes au choix
Vinaigrette à base d’huile d’olive, de jus de citron et de miel
175 ml (3/4 tasse) de yogourt
1 carré aux dattes sans sucre ajouté
1 h et plus intense
Moins de 24 h
Eau+
Prendre une collation post exercice comprenant 1 g à 1,5 g de glucides par kg de poids et 7 g et plus de protéines
Toutes les 2 h pour 4 h à 6 h max.
Après la collation postexercice : Repas ou collation comprenant 1 g à 1,5 g de glucides par kg de poids
Eau+
Pas plus de 30 minutes après exercice :
2 tasses de lait au chocolat 1 % et 1 petite banane
2 h après : 1 bagel, 1 tasse de jus de pomme, 1 morceau de fromage
2 h après :
2 tasses de pâtes, 1 tasse de sauce à la viande, 1 salade
2 h après :
2 muffins maison, 180 ml de yogourt
1 h et plus intense
Plus de 24 h
Collations postexercice + eau,
(repas ou collation comprenant 1 g à 1,5 g de glucides par kg de poids toutes les 2 h pendant 4 à 6 h non essentiels étant donné le délai plus long avant prochain entraînement)

De bons trucs

N’attendez pas de ressentir la faim ou la soif avant de boire ou manger pendant l’exercice.

Planifiez à l’avance votre plan d’alimentation et d’hydratation.

Faites-vous aider d’une nutritionniste du sport pour vous bâtir un plan d’alimentation et d’hydratation adapté.

Pendant les randonnées et autres activités de longue durée, mais moins intenses, on devrait consommer des collations qui fournissent glucides et protéines. C'est le moment idéal pour consommer de bons gras, comme les noix et les graines.

Mélanges de fruits séchés, de noix et graines
Boissons de soya
Barres de fruits et noix
Jus de légumes et fromage allégé
Barres de céréales, de noix ou de graines contenant au moins 4 g de protéines
Pouding de soya
Bagel et beurre d’amande
Biscottes multigrains (ou bâtonnet de sésame) et fromage allégé
Compote de fruits sans sucre et graines de chanvre
Pois chiches séchés salés
Graines de soya grillées
Muffins ou galettes santé et lait UHT
Pain pita et beurre d’arachide


Menu pour une femme qui pratique une activité physique intense

Le menu suivant, élaboré par SOSCuisine.com, satisfait toutes les recommandations ci-dessus. Pour consulter la recette et la valeur nutritive, cliquez sur chaque plat ou aliment.

Ces exemples de menu sont pour une femme de 38 ans, mesurant 1,71 m, pesant 69 kg et qui s’entraîne 3 fois 2 h par semaine de façon intense (jogging, spinning, natation).

N'oubliez pas :
- de boire 2 l d'eau chaque jour, qu'il y ait ou non entraînement;
- d'ajouter pendant chaque entraînement une boisson d'hydratation constituée de 900 ml de jus d'orange et de 600 ml d’eau.

Menus types pour une femme faisant de l’activité physique intense

Jour 1 SANS entraînement
Matin
Petit déjeuner « Amsterdam » (Pain blé entier, beurre d’arachide, orange, lait écrémé)
Collation
Melon d'eau
Midi
Salade de thon et haricots blancs, Deux tranches de pain (blé entier) et Orange en coupe
Collation
Yogourt et petits fruits
Soir
Salade de betteraves et mangues, Une tranche de pain (blé entier), Morue aux olives et fenouil, Orge pilaf et Ananas glacé au rhum
Jour 2 AVEC entraînement
Matin
Petit déjeuner « Calgary » (Yogourt, granola, canneberges, pomme, pain blé entier, beurre d’arachide, lait écrémé)
Collation
Pêche nature
Midi
Salade de thon et haricots blancs, Deux tranches de pain (blé entier) et Compote de pommes
Collation
Pomme, yogourt et dattes
Soir
Crème de poivrons et oignons rôtis, Une tranche de pain croustillant, Cari de poulet aux fruits, Riz brun étuvé et Ananas glacé au rhum
 Voir le menu complet de 7 jours élaboré par SOSCuisine.com



Comment calculer ses besoins énergétiques?

La formule peut paraître complexe, mais elle vaut la peine de s’y arrêter pour ceux et celles qui voudraient connaître précisément leurs besoins énergétiques lors de la pratique d’une activité physique intense.

Pour calculer les besoins énergétiques d’une femme de 38 ans, mesurant 1,71 m, pesant 69 kg et qui s’entraîne 3 fois 2 h par semaine de façon intense, nous avons utilisé la formule suivante :

Besoins énergétiques (BE) = Métabolisme de base (MB) x facteur d’activité (FA)

MB=247-(2,67 X âge) + (401,5 X taille (m))+ (8,6 X poids kg)
FA=1,75
MB= 1425,51 kcal

BE=MB x FA
BE=1425,51*1,75
BE= 2495 kcalories par jour

Facteur d’activité (FA)

1,35 = sédentaire
1,55 = faiblement actif
1,75 = actif
1,95 = très actif


La journée sans entraînement (jour 1), le menu comporte 2 200 kcalories + 2 litres de liquides.

La journée d’entraînement (jour 2), le menu comporte 2 800 kcalories + 3,5 litres de liquides (dont 1,5 litre de liquides d’hydratation) + une collation pré-entraînement à 15 h, car entraînement de 17 h à 19 h.

La répartition de l’énergie s’est fait selon les proportions suivantes :

15 % protéine

55 % à 60 % glucides

25 % à 30 % lipides

Voici la formule pour calculer les besoins énergétiques chez l’homme
MB=293- (3,8 X âge) + (456,4 X taille m) + (10,12 X poids kg)

Source :passeportsante.net